« Le monde de Paul Grégoire, à la galerie Oboro, est tout simple. Son code est celui de la route, code trafiqué évidemment. Cette fois des chevreuils ont remplacé les camions rutilants qu’on avait vus l’an dernier à la galerie Yahouda Meir. Dans une installation toute simple mais punchée (...) on a le sentiment que les animaux prennent une revanche ».
Environnement qui nous transporte en pleine forêt. Mais... la forêt existe-t-elle vraiment en soi ou n’est-elle qu’une copie un peu gauche de la ville...? Et, les panneaux indiquant un passage de chevreuil ou d’orignal, s’adressent-ils à nous ou aux animaux...? Plus rien n’est sauvage. « Le monde de Paul Grégoire, à la galerie Oboro, est tout simple. Son code est celui de la route, code trafiqué évidemment. Cette fois des chevreuils ont remplacé les camions rutilants qu’on avait vus l’an dernier à la galerie Yahouda Meir. Dans une installation toute simple mais punchée (...) on a le sentiment que les animaux prennent une revanche ».
Environnement présenté à la Galerie Oboro, à Montréal en 1986. (Chevreuils : Structures de bois recouvertes de tissu synthétique, bois de chevreuils. Décor : Vinyle, peinture en aérosol, papier asphalté, poteaux routiers)
LEPAGE, Jocelyne. La Presse.